La Pholiote du peuplier (Cyclocybe cylindracea)
La Pholiote du peuplier était autrefois appelée Agrocybe aegerita, de nos jours renommé Cyclocybe cylindracea. Dans certaines régions, elle est plus connue et populaire sous le nom de Piboulade. C'est un champignon comestible de qualité, très réputé et recherché. La Pholiote du peuplier pousse en touffes de nombreux individus. Il sera meilleur récolté avant un âge trop avancé, au risque de voir son goût subtil tourner un peu au vin. C'est un des premiers champignons à avoir été cultivé de par sa simplicité à ensemencer les troncs, qu'il suffit souvent de frotter avec le dessous du chapeau. Sa saveur, sur la plupart des guides est donnée comme étant proche de la noisette, mais ayant la chance d'avoir un spot de ce délicieux comestible, je peux vous assurer que pour moi, son goût est entre la morille et le cèpe, un grand moment.
Comment reconnaître la Pholiote du peuplier ?
- Son chapeau est typiquement feutré et doux, il a presque un aspect de velours, il est lisse. D'abord brun roussâtre assez foncé, puis s'éclaircit vers la marge en grandissant, devenant crème et ne conservant pas sa couleur foncée de départ qu'au centre du chapeau.
- Le pied est plutôt fin, munit d'un anneau évasé vers le bas qui est placé assez haut. Sur des très sujets jeunes le stipe à un aspect floconneux.
- Les lames sont légèrement à moyennement décurrentes, tout d'abord blanches à crème, elles finissent par devenir beiges puis brunâtres en début de vétusté.
Où trouver la Pholiote du peuplier ?
Elle se développe plus couramment sur des souches et troncs de peupliers ou trembles, mais plus rarement, on la verra apparaître sur les saules, ormes, chênes, érables, frênes, tilleul.
Les mois de cueillette s'échelonnent de fin mars à novembre, ce qui en fait une espèce très productive.
Comment la préparer ?
Elle se prête à une multitude de préparations, telles qu'en omelette, poêlée à l'ail et persil, en sauce à
la crème, en mélange avec des légumes, ou utilisée en agrément comme le champignon de Paris dans les divers sautés de viandes comme la daube, la financière, et autres. Les pieds sont généralement rejetés, car
trop durs pour être consommé.

